Étant devenus incontournable
dans le monde du web, les réseaux sociaux ne cessent de se multiplier pour
recruter dans la toile tous types de communautés au point de
s’asservir parfois aux plus fous des caprices. Bien
entendu, je ne parle pas de ces réseaux généralistes à forte notoriété
tels que facebook, twitter ou google plus. Mais bien de ces nouvelles
plateformes souvent complémentaires et dites thématiques, vers
lesquelles les internautes tendent à décentraliser de plus en plus
leurs usages interactifs sur la toile en vue de s'offrir plus d'affinité, confidentialité
et surtout de communion autour du thème entre l'intégralité des usagers.
À travers ce billet, je
vous présente une sélection de 5 réseaux sociaux qui se sont vus sortir de l'ordinaire,
pour être classés dans la catégorie des plus insolites.
Catmoji : Le premier réseau
social pour les chats.
Très présent dans les buzz du web, le chat fut parmi les grandes vedettes de la jungle digitale. Une notoriété qui lui a daigné jouir d'un réseau social à part entière. Baptisée Catmoji, cette plateforme est inspirée à la fois de pintereset, facebook et instagrame. Vous pourrez y tomber sur différentes sortes de contenus, échangées par des internautes religieusement attachés aux mignonnes créatures poilues.
Loin d'un regard simpliste et
insolite, Catmoji est une révélation pour ses milliers d’usagers
majoritairement actifs et engagés. Quand aux fondateurs, ils en perçoivent un
vrai business qui réuni un segment parfaitement identifié pour des
marques souhaitant atteindre une niche de cats lovers, prête à toutes les outrances.
Divorce 360 : Le réseau
social des divorcés.
« On ne se console pas
des chagrins, on s'en distrait ». Une citation de Sthendale
qui aurait inspiré les fondateurs de Divorce 360, le réseau social 100% dédié
aux divorcés. Un espace d'échange ayant pour but
d'aider des hommes et femmes sortant tout juste de ruptures conjugales afin de
repartir à zéro sur de bonnes bases, et gérer au mieux la transition. Le
site met à disposition de ses usagers une plateforme d'échange ou
ils pourront parler de leurs expériences, trouver
réconfort, avoir du conseil juridique et pourquoi pas, décrocher de
nouveau le coup de foudre qui ne leur ferait pas tarder dans le célibat.
VeggieDated : Le réseau
social des végétariens
S’interdire de manger la
viande, est bel et bien le caractère insolite de veggiedates. Le réseau social
qui s’adresse à une cible parfaitement végétarienne. Dans cette plateforme, les
sujets sont loin d’être centrés uniquement sur la contenance de l’assiette et
les préférences gastronomique des internautes, mais veggiedates est également
un site de rencontres entre des célibataires, n’imaginant point partager leurs
vies de couples avec un mangeur de chair. Comme nous pourrons l’imaginer, le
business des fondateurs réside dans la cible, qui constitue un segment réceptif aux
annonces des produits bio et 100% naturels.
Velibataire : Le réseau
social des cyclistes célibataires
Accélérateur de bonnes
rencontres urbaines, telle est la signature d’un site de rencontres francilien
qui s’adresse aux usagers du velib, Le réseau du vélo libre service parisien.
En accédant au site, l’internaute s’enregistre sur son QG, soit la station de
velib qu’il utilise le plus souvent. Par suite, il accède à la liste des
« velibataires » inscrits au même QG, dans le but d’arranger un
rencard pas comme les autres, où il pourrait faire la connaissance d’une
supposée âme sœur le temps d’un vélo. Le service est offert moyennant un
abonnement de 9 €/mois après une période de lancement entièrement gratuite.
After me : connecté,
mais depuis le cimetière.
Il m'est de coutume de
clôturer les billets avec ce qu'il ya de plus spécifique
dans la sélection. Cette fois, ce serait avec un réseau social
qui frôle l'extrême, puisqu’il s'agit d'un espace virtuel dédié à
l'après vie. After me est une plateforme qui sert de testament numérique dans
laquelle sont délivrés messages post mortem, souvenirs, aveux, photos
et vidéos visualisés après le décès du titulaire du compte. Des abonnés qui,
dans la peur de tomber dans l’oubli, laissent une trace web 2.0 de leur passage
par terre, accréditant
ainsi Victor HUGO « Les
morts sont des invisibles, mais non des absents. »